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Publications liées à "foule"
Avec et contre tous : l’imaginaire de la foule dans deux films de King Vidor
Adrien-Gabriel BouchéL'article analyse l'œuvre du cinéaste américain King Vidor, en s'appuyant sur ses films La Foule (1928) et Notre pain quotidien (1934). Ces deux œuvres, formant un diptyque, explorent les tensions entre individualisme et collectif dans l'Amérique du début du XXe siècle, à la croisée du rêve américain et du New Deal. Dans La Foule, Vidor suit John Sims, un homme ambitieux, confronté à l'anonymat écrasant de la vie urbaine. Le film illustre la désillusion liée au rêve américain, exposant les défis de l'ascension sociale à travers une esthétique mêlant lyrisme et réalisme. John finit par accepter son appartenance à la...
Lire la suiteLa foule dans les arts et la littérature
Guilhem Billaudel, Camille Lotz, Jade PétraultL’effervescence, la polysémie et la versatilité qui semblent caractériser la foule posent un défi majeur à qui tente d’en offrir une définition complète. Reflet du peuple, masse anonyme, somme d’individualités ou collectif quasi-homogène, c’est une thématique sujette à questionnements, à discussions, voire à controverses.
Lire la suiteSortir de la masse. Ambivalence de la foule dans quelques films de la Nouvelle Vague tchécoslovaque
Garance FromontCet article explore la représentation de la foule dans le cinéma tchécoslovaque des années 1960, une période marquée par la Nouvelle Vague tchécoslovaque et les transformations sociopolitiques. La foule, omniprésente au cinéma depuis ses débuts, est ici analysée sous différents angles, en tant que masse agissante, groupe oppressif ou entité abstraite. Sous l'influence du cinéma soviétique, où la foule incarne une force révolutionnaire unifiée, le cinéma tchécoslovaque évolue vers une représentation plus ambivalente. Les films de cette époque interrogent les tensions entre collectif et individualité. Des œuvres comme Du courage pour chaque jour ou L’As de pique mettent en scène...
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